samedi 31 janvier 2009

Le 29 janvier 2009


Cette journée fut une réussite.Combien de personnes étions- nous dans la rue? Plus d'un million certainement, avec parmi nous beaucoup de personnes qui faisaient grève et battaient le pavé pour la première fois.
Voilà une photo prise dans le défilé parisien par ma soeur... Cette affiche dit tout ! Il faut donc continuer!

mercredi 28 janvier 2009

Solidarité nationale

Je suis solidaire des ouvriers intérimaires jetés dans la rue par les usines automobiles, malgré le cadeau de l'Etat;
Je suis solidaire des sages femmes qui font grève dans plusieurs hôpitaux de France car elles ne peuvent plus travailler dans de bonnes conditions;
Je suis solidaire des journalistes qui veulent pouvoir travailler dans de bonnes conditions et sans aucune pression;
Je suis solidaire du groupe de Tarnac, contre lequel on s'acharne sans aucune preuve;
Je suis solidaire des juges d'instruction, qui ne veulent pas disparaître;
Je suis solidaire des députés qui veulent avoir le droit de s'opposer;
Je suis solidaire des enseignants qui refusent d'appliquer des réformes qui ont depuis longtemps oublié l'intérêt des enfants;
Je suis solidaire des lycées qui savent bien qu'on les prend pour des cons;
Je suis solidaire des chercheurs qui n'ont plus de moyens;
Je suis solidaire de ceux qui cherchent un boulot et qu'on raye injustement des listes de l'Assedic ou pour lesquels tout est bon pour retarder leurs indemnisations;
Je suis solidaire de l'ouvrier de PSA qui rêve d'un nouveau 36 !

Pour la défense de l'hôpital, de l'école, de la justice, de la liberté d'expression de l'audiovisuel public et des fondements de notre république "liberté, égalité et fraternité", je vais aller braver le soleil et manifester avec Lili !
Bonne journée !

lundi 26 janvier 2009

Des friciules

J'avais une dizaine d'années et c'était un de mes premiers voyages en Italie. Je me souviens du long voyage en voiture, du passage de nombreux tunnels et de l'arrivée dans une villa quelconque, grande mais assez vide, chez un ami musicien des parents, Mauricio. Il nous avait accueilli dans sa salle à manger au décors un peu froid; L'ambiance était glaciale. Il faisait nuit. J'étais fatiguée du trajet en voiture, de ces vacances forcées en famille, pas franchement ravie d'être là.
Puis vint le moment du repas; Je me souviens alors de la femme de Mauricio, déposant sur la table un grang plat garni d'immenses beignets, au gout de pain, d'ail et de romarin. Je me souviens de leur saveur, mélangée à des aubergines frites et à des tranches de coppa. Je me souviens m'être régalée et m'être resservie plusieurs fois. Au bout de quelques beignets, j'aimais I'talie et ce voyage au bout de la nuit.
Vingt ans après, je n'ai rien oublié et j'ai même retrouvé la recette de ces fameux beignets: les friciules. Voici la recette; elle est loin d'être parfaite, car trop liquide, on a du mal à l'étaler et à en faire des carrés à frire... Mais c'est toujours aussi bon.

14 grammes de levure de boulanger
1 pincée de sel
250 grammes de farine
1 cuill. à café de sel
1 cuill. à soupe d'huile d'olive
4 gousses d'ail
1 branche de romarin

1. Délayez la levure et le sucre dans 25 cl d'eau tiède (peut être un peu moins). Mélangez la farine et le sel. Pétrissez-la en y ajoutant la levure diluée et la cuillerée à soupe d'huile. Laissez lever la pâte jusqu'à ce qu'elle ait doublé de volume.
2. Pétrissez la pâte encore une fois avant de l'étaler finement sur une surface farinée, puis découpez la en carrés.
3. Versez de l'huile d'olive dans une poële et faites la chauffer. Faites-y dorer les gousses d'ail non pelées et le romarin, puis retirez-les et mettez-les de côté.
4. Jetez les carrés de pâte dans cette huile parfumée et faîtes-les dorer à feu doux, 5 à 7 minutes de chaque côté. Ils vont gonfler en formant de petits coussins;
5. Egouttez ces beignets sur du papier absorbant. Puis, dégustez-les avec de la coppa, des aubergines, du fromage....

Voilà un de mes plus beaux souvenirs gustatifs, avec les spagettis aux oeufs de lumpes savourés à Castelsardo, en Sardaigne, avec une soupe aux haricots blancs dégustée à Lucca, et puis avec le repas du cochon, dans le froid de la ferme des Crottes, après avoir tué la Bête...
Bon appétit !

Chronique d'une véritable plantade

Pour finir en beauté des vacances, quoi de mieux qu'une séance de camping sauvage, au pied des vagues de l'océan indien, sous les filaos !
On avait tou prévu: une nouvelle tente, avec ses deux chambres et son salon, une petite table et ses chaises, le fabuleux rougail saucissse, un tariquet bien frais, de bons copains... sauf que... C'était sans compter les éclairs, le vent qui devient fou et l'orage qui se déchaîne; Les enfants affolés ont fait des vas et viens entre les tentes avec matelas et petits draps, le sable nous collait, les tee shirts étaient trempés.... bref, la totale débandade ! Alors, pris au dépourvus et pas courageux pour deux sous, on a tout démonté sous la pluie, tout mis en vrac dans la voiture... et quand on a eu fini, l'orage était parti. Alors, on s'est affalé sur des nattes mouillées et on a refait le monde, tandis que les enfants s'endormaient dans leur coin, sous les étoiles revenues !
Bon, c'est promis, on va la tester vraiment notre nouvelle tente ! Ce n'est que partie remise !