vendredi 18 avril 2008

Ouf, c'est passé !

Je viens de découvrir que j'avais peur de vieillir et que ça m'angoissait.
Je vous rassure, je ne m'angoisse pas quotidiennement ! Seulement une fois par an.
Jusqu'il y a deux ans, j'attendais le 16 avril avec une certaine impatience enfantine: ce devait être mon jour; Je me sentais importante et gaie. Mais depuis l'an dernier, une boule au ventre s'est installé et mon anniversaire devient un calvaire. En fait, j'ai hâte d'abréger la journée. Je suis évidemment touchée par les marques d'attention, les dessins des enfants, les cadeaux, les mots tendres d'Olivier... mais au fond de moi, je ne me sens pas bien. La nuit qui a précéde ce fameux jour, j'ai même eu du mal à dormir, me réveillant régulièrement.
Heureusement, le 17 tout va mieux. Je retrouve ma légèreté et ma joie de vivre. Ce doit être normal ces éclairs de lucidité sur mon âge et le temps qui passe. Mais si je me raisonne, je sais bien qu'il me reste encore plein de moments merveilleux à vivre et comparé à mon grand père, je ne suis qu'à l'aube de ma vie: il aura 100 ans ce lundi. Mais je vous en parlerai plus tard...

mardi 15 avril 2008

Marius en visite au lycée hotelier

Hier, ma classe et moi sommes partis visiter le lycée hotelier de Plateau Caillou. Nous avons visité les cuisines, là où ils nettoient les assiettes et jettent les ordures. Puis, nous avons mangé au restaurant. Voilà le menu :
En entrée, nous avons mangé des oeufs durs au thon à la marocaine, puis une dariole de poisson à l'américaine, du riz à l'indienne, un ossobuco de volaille à l'italienne et des spaghetti napolitaine. Et pour finir, un délicieux dessert, ue tarte au citron sauce chocolat canelle. C'était trop bon...
Marius

Pour un bout de pain...

"Tiens vla papi qui s'étrangle" a dit Aurélie allongée sur sa serviette de plage. Mais très vite, elle a ajouté, avec un ton plus angoissé: "Ca ne va pas ?". Je me suis alors tournée et j'ai vite compris que ça n'allait pas. Le dernier tout petit bout de sandwich avalé après une heure de surf par Denis ne voulait pas passer. Impossible pour lui de respirer. Une mauvaise route banale, trop con et en quelques minutes , le temps semble suspendu et on imagine alors le pire. Le pire est peut être en train de se passer sous nos yeux: Denis raide, en totale apnée, et nous incapable de l'aider. Caro et Marius sont partis en courant chercher un maître nageur. Je voyais Aurélie, pâle, angoissée, tentant de le rassurer .
Puis, un homme a accouru. Il avait compris et savait faire le geste qui sauve. Il a encerclé de ses bras le buste de Denis et de toutes ses forces l'a libéré. Quelques heures après, on était tous encore sous le choc. On s'est bien rendu compte qu'il avait eu de la chance. Si on avait été ailleurs, sans personne pour nous aider.... Denis nous a avoué qu'il avait pris le temps de regarder autour de lui et qu'il avait repéré un arbre sur lequel il se serait jeté pour essayer de faire passer ce petit bout de pain. Mais s'il n'y avait pas eu d'arbre...
Tout va bien maintenant. Mais qu'est ce qu'on a eu peur !